Illuminating a Woman from the heart, Marie-Line Repussard

‘Hélène est hospitalisée pour une leucémie myéloblastique aigue mi-Avril 2002 à l’hôpital Saint Louis, à Paris, et restera en chambre stérile jusqu’au 5 juillet 2002. Une greffe de moelle osseuse est prévue en septembre, mais ne pourra être réalisée : Hélène nous quitte le 17 janvier 2003, quelques jours après l’anniversaire de ses 15 ans.

Le combat d’Hélène a montré qu’avec les meilleurs médecins, dans de très bons hôpitaux, et les soins de chimiothérapie adaptés, le malade ne peut guérir s’il n’est pas transfusé régulièrement en sang, en plaquettes, et quelquefois avec une greffe de moelle osseuse.

Le sang, les plaquettes et la moelle osseuse ne peuvent venir uniquement de donneurs bénévoles (ce ne sont pas des produits qui peuvent être fabriqués). Il n’y a pas suffisamment de donneurs : Hélène souhaitait expliquer tout cela dans son école pour mobiliser le public afin que le plus grand nombre de gens en bonne santé aillent donner, c’est-à-dire partager leur santé sans rien perdre.

Hélène n’a pas pu mener ce projet : cette action est celle de l’association Laurette Fugain que j’ai rejoins en 2003 après le décès d’Hélène, avec la première « marche des plaquettes » au mois de Mai (date anniversaire du départ de Laurette).

Pour que le plus grand nombre de gens sache comment il est simple d’aider les malades, je suis intervenante dans les écoles, universités ou dans les entreprises dans lesquelles nous sensibilisons sur les différents « dons de vie ». Je suis également « formatrice » pour les bénévoles qui désirent s’investir dans l’association Laurette Fugain.

D’autre part, l’association agit également en soutien à la recherche médicale, et nous sollicitons également les dons financiers pour les projets de recherche pour qu’enfin plus de malades puissent guérir.
Nous intervenons également dans le soutien aux malades et à leurs familles.

Depuis le départ d’Hélène, j’ai rejoins mon mari dans la société que nous avions créé ensemble en 1986, et en travaillant ensemble nous avons réussi à « sauver » notre cellule familiale : aujourd’hui je peux librement lâcher mon bureau de temps à autre pour donner du temps à l’association Laurette Fugain, pour continuer à convaincre de futurs donneurs pour que les malades puissent recevoir les éléments indispensables à leur combat contre la maladie.
Je suis également Secrétaire Générale de l’association Laurette Fugain.’

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